Journaliste attaqué et dévalisé
Le journaliste et étudiant Kendi Zidor a subi une attaque armée et dévalisé alors qu’il recueillait des données pour cet article sur la Place Jean-Jacques Dessalines le 1er juin 2011 à 1:30 de l'après-midi.
La place est à quelques pas du Palais National surveillé par des agents la Police Nationale et parfois des soldats des Nations Unies. Ayiti Kale Je a appris plus tard que le Champ de Mars et le périmètre des camps sont réputés pour les vols et autres actes de violence.
Zidor témoigne qu’après avoir pris la dernière photo il vit un jeune homme armé s’avancer vers lui et l’exiger qu'il entre dans une tente.
« Je préférais la mort au kidnapping, j’ai résisté, » a-t-il dit à AKJ.
« Peut être qu’il me prend pour un représentant d’organisme de l’état ou d’une organisation humanitaire qu’il estime complice dans sa situation » s’est dit Zidor qui continue : « J’ai brandi ma carte de presse mais cela ne l’a pas dissuadé. »
Quatre ou cinq voyous ont encerclé Zidor. Ils ont pris son ordinateur, sa caméra, des téléphones portables, son passeport, son argent et beaucoup d'autres objets et documents personnels.
« J’ai assisté impuissant à la séparation du butin, » affirme Zidor « Dans cet espace bondé de gens je n’ai bénéficié d’aucun secours, les spectateurs ne se sont même pas montrés surpris de la scène » regrette -t-il.
Une fois qu'ils ont tout emporté, le voyou armé agitait son pistolet dans le visage de Zidor, en lui disant « M ap tire w ! » (« Je te tue ! »), mais a ensuite dit: « Kouri !» (« Enfuis toi ! »).
Zidor échappé à la mort.
La police n'a signalé aucune arrestation.
Journalist attacked and robbed
Journalist and student Kendi Zidor was attacked and robbed at gunpoint while reporting for this story at the Place Jean-Jacques Dessalines, at 1:30 in the afternoon. The place is a few steps from the National Palace, which has police and United Nations soldier protection. Haiti Grassroots Watch later learned that the Champ de Mars camps and area are famous for robberies and other violence.
Zidor said that as he finished taking one last photo, a young man armed with a gun came up and demanded he enter a tent.
“I would prefer death or being kidnapped. I resisted,” Zidor told Haiti Grassroots Watch.
“Maybe he thought I was a representative of a state agency or a humanitarian organization who they feel is reposnbile for their situation,” Zidor continued. “I held up my press pass, but that didn’t dissuade him.”
Four or five more thugs circled Zidor. They took his computer, camera, telephones, passport, money and many personal belongings.
All sound and photo files for this report were lost.
“I stood there powerless while they divided up the bounty,” Zidor said. “In this crowded space, nobody came to my assistance. Spectatyors didn’t even seem surprised at the scene.”
Once they robbed him, the gun-toting thug waved his pistol in Zidor’s face, saying “I’ll kill you!” but then said “Run!”
Zidor escaped with his life.
Police have not reported a single arrest.
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